Etoiles

On peut visiter d'autres ressources, desquelles d'ailleurs les infos suivantes sont en grande partie extraites : par exemple l'atlas de l'Univers , le site solstation, liste des étoiles les plus proches,

On peut contempler les positions en 3 dimensions des étoiles voisines par un petit script sur le site solstation: toutes les étoiles proches, et toutes les étoiles brillantes un peu plus éloignées. A première vue le domaine qu'ils couvrent semble beaucoup plus restreint qu'annoncé, mais il suffit de choisir l'option « Expand - scope » pour compléter l'ensemble. Autre image 3D: les 25 systèmes stellaires les plus proches.

Explications sur les types spectraux des étoiles

On classe les étoiles suivant leur couleur due à leur température de surface, de la plus chaude à la plus froide, que l'on traduit par une couleur conventionnelle de la manière suivante :

O (bleu, >30000 K),

B (bleu-blanc, 10 000-30 000 K),

A (blanc, 7 500-10 000 K),

F (jaune clair, 6000-7500 K),

G (jaune, 5200-6000K),

K (orange, 3700-5200K),

M (rouge, 2000-3700K),

L (naines brunes, 1300-2000L avec des métaux hydrides et alcalins dans leur spectre),

T (autres naines brunes, 700-1300 K).

A cette lettre on ajoute parfois un chiffre de 0 à 9 de mesure de froideur pour plus de précision à l'intérieur de l'intervalle, ainsi A9 est proche de F0, et F9 proche de G0.

Ces lettres se mémorisent suivant la phrase « Oh Be A Fine Girl, Kiss Me ».

Cette couleur conventionnelle est décallée par rapport à la couleur réelle : ainsi le Soleil est classé G(jaune) bien qu'en réalité il soit blanc. Le type M (rouge) correspond d'une part aux naines rouges, très faibles, d'autre part aux géantes rouges, étoiles en fin de vie (hors de la séquence principale très lumineuses).

Distances et magnitudes

On mesure parfois les distances en parsec.

1 parsec = 3.2616 années-lumière = distance à laquelle la mesure du parallaxe atteint 1 seconde d'arc..

On définit la magnitude des étoiles de telle sorte qu'une étoile de magnitude x+1 est 2,512 fois moins lumineuse qu'une étoile de magnitude x. Les plus faibles étoiles visibles à l'oeil nu dans des conditions parfaites sont de magnitude apparente 6,5 dans le visible.

La magnitude absolue d'un objet se définit comme étant ce que serait sa magnitude apparente à la distance de 10 pc = 32,6 années-lumière en l'absence d'obscurcissement.

On appelle « bolométrique » la luminosité ou magnitude mesurée en total d'énergie sur toutes les longueurs d'onde, contrairement à celle restreinte à la lumière visible. Problème: il semble très difficile de trouver sur internet les données des magnitudes ou luminosités bolométriques des étoiles comme vues depuis la terre, car seules les luminosités en lumière visible sont habituellement présentées (ou peut-être est-ce parfois la luminosité bolométrique non annoncée comme telle ?). Seules les données des magnitudes bolométriques absolues, tous calculs faits, des étoiles absolument les plus lumineuses sont trouvables. Cela a dû être obtenu par multiplication de la luminosité observable par le carré de la distance, or pour retrouver celle-ci il faut rediviser par le carré d'une distance largement incertaine puisque ce sont des étoiles très lointaines, et dont il est donc largement incertain qu'un chiffre trouvé ait été celui effectivement utilisé dans la multiplication initiale, par exemple pour l'étoile Betelgeuse. Il reste néanmoins que sauf erreur de ma part, les plus lumineuses étoiles en bolométrique relatif sont Naos, Sirius, Betelgeuse, et Mimosa.

Dans la suite on appellera « étoiles brillantes » toutes les étoiles de magnitude absolue dans le visible inférieure à 8,5. Ce sont en gros (même si pas toujours exactement) les étoiles de la séquence principale de O à K ainsi que les géantes (et plus), ceci excluant donc les naines rouges et brunes (type M sauf géantes, L et T) ainsi que les naines blanches (restes d'étoiles mortes), pour ne pas parler des étoiles à neutrons (?). Toutes les étoiles visibles à l'oeil nu sont des étoiles brillantes, mais le contraire n'est vrai que parmi les étoiles proches, tandis que les plus grandes distances peuvent réduire la luminosité apparente des étoiles brillantes les rendant invisibles à l'oeil nu.


Liste des étoiles les plus brillantes comptées individuellement

Liste d'étoiles les plus brillantes comptées en apparence (comptant un système de plusieurs étoiles confondues à l'oeil nu comme une seule étoile) dans l'Internet encyclopedia of science

Ces deux listes sont très voisines: voici leur comparaison

Mag.

Mag abs

Type

Systèmes

Composant  Distance

(AL)

-1,44

-0,62

-0,27

-0,05

-0,01

0,03

0,08

0,18

0,40

0,45

,2-1,2

0,61

1,46

-5,53

4,43

-0,30

4,38

0,58

-0,48

-6,69

2,68

-2,77

-5,14 ?

-5,43

A1

F0


K1,5

G2

A0


B8

F5

B3

M2

B1

Sirius

Canopus

Alpha Cent

Arcturus


Vega

Capella

Rigel

Procyon

Achernar

Betelgeuse

Hadar (double)

8

312

4

36

Alpha Cent A

25

42

773

11

144

427

525

,6


,39

,7





,4


 ?

0,71

0,76

0,77

0,85

0,96

1,04

1,09

1,16

1,16

1,25

1,30

1,33

1,35

1,40

1,51

1,58

0,15

2,2

-4,19

-0,63

0,40

-3,55

-5,28

1,08

1,73

-8,73

-3,92

5,71

-0,52

-3,56

G

A7

(B0)

K5

G

B1

M1,5

K0

A3

A2

B0,5

K1

B7

B0

B2


Altair

Acrux

Aldebaran


Spica = l'épi

Antarès

Pollux

Fomalhaut

Deneb

Mimosa


Regulus


Adara

Castor

Capella A

16

321

65

Capella B

260

~600

33

25

1500

~300

Alpha Cent B

77

Acrux A (double)

430








,7


Les reprenant par distance croissante, cela donne (avec luminosité bolométrique absolue):

Etoile

Distance

Mag. apparente

Mag abs. vis. (lum vis)

Lum bol.

Al Cent

4,39

-0,01

4,34


Sirius

8,6

-1,44

1,45

25 ?

Procyon

11,4

0,37

2,65

(7,7 ?)

Altair

16

0,76

2,20

(10 ?)

Fomalhaut

25

1,16

1,73


Vega

25,3

0,03

0,58

37 ?

Pollux

33,7

1,16

1,09 (32)

46

Arcturus

36,7

-0,05

-0,31 (110)

180

Capella

42

0,08 : 0,71-0,96

-0,48


Aldebaran

65

0,85

-0,63 (150 ?) variable

350 ?

Regulus

77

1,35

-0,52 (150 ?)


Archenar

144

0,45

-2,77

3 000 – 5 000

Spica

260

1,04

-3,55

14 000

Canopus

312

-0,72

-5,53

14 000 – 15 000

Acrux A

321

1,4



Mimosa

350

1,30

-3,92


Adara

430

1,5

-4,11

20 000

Hadar

525

0,60

-5,43

?

Betelgeuse

570 ?

0,58 var.

-5,14 ?

85 000

Antarès

600

1,09

-5,28

60 000

Saiph

720

2,05


66 000

Rigel

770

0,18

-6,69

66 000

Alnitak

820

1,7

-5,25

100 000

Mintaka

900

2,2


87 000

Naos

970

2,21


360 000

Alnilam

1300

1,7


380 000

Deneb

1500 ?

1,25


47 000- 60 000 ?

Rho Cassiopeiae

4000



550 000 ?

VY Canis Majoris

4900



450 000

Chi2 orionis

4900



410 000

P Cygni

6000



500 000 – 900 000 ?

Eta Carinae

7500



5 500 000

V354 Cephei

9000



360 000



A peine regardé la liste d'étoiles notables.

Une liste d'étoiles par noms

Star cluster records

Remarque sur les naines rouges.

Les naines rouges sont des étoiles de masse 0,075 à 0,5 masses solaires (l'article wikipedia dit 0,4 mais plusieurs étoiles sont classées comme naine rouge avec une masse proche de 0,5 masses solaires) et de température de surface inférieure à environ 3500K, donc généralement de type M mais aussi parfois vers l'extrême rouge du type K (orange).

Les faiblesses et différences de luminosité des naines rouges ont certes une part de réalité due à leur petite taille alliée à leur basse température d'émission, mais pas autant que ce qu'indique leur magnitude dans le visible, étant donné qu'elles rayonnent principalement dans l'infrarouge avec accessoirement une part de lumière visible (rouge) dont l'ampleur est très sensible à la température: de faibles différences de température induisent de grandes différences de magnitude visible.

Les naines rouges sont généralement assez inhospitalières, étant donné que:

- Une planète suffisamment proche pour admettre de l'eau liquide aura sa rotation propre arrêtée par effet de marée et présentera toujours la même face à son étoile; cette eau peut dans certains cas se condenser alors en glace sur la face opposée, à moins que la circulation atmosphérique et/ou marine ne suffise à uniformiser la température.

- Leur luminosité est très variable, avec parfois des taches réduisant la luminosité de 40% pendant des mois, et parfois des éruptions qui peuvent plus que la doubler (d'une ou plusieurs magnitudes) en quelques minutes. Ceci s'explique par le fait que leur forte densité ne leur permet d'évacuer la chaleur du centre vers l'extérieur que par convection.

Voisinage d'étoiles

Le soleil se déplace par rapport à la moyenne de son voisinage à quelque 20 km/s vers le point de coordonnées alpha=270°, delta = 30°. Ou, 14 km/s plus vite et 10km/s vers l'intérieur (le centre galactique).

Une majorité d'étoiles font partie de systèmes multiples de deux ou trois étoiles.

La présence aussi près du Soleil d'une et encore plus deux étoiles aussi semblables au Soleil qu'Alpha Centauri A et B, et donc possiblement habitables, est une situation tout-à-fait remarquable, alors que dans le voisinage plus large du Soleil il n'y a en moyenne qu'un système stellaire brillant (étoile brillante ou système stellaire ayant au moins une étoile brillante) par boule de presque 9 années lumière de rayon environ. Par contraste, il y a un système stellaire (généralement fait de naines rouges, mais incluant le cas d'une naine blanche ou brune isolée) par boule d'environ 4,4 années-lumière, soit environ huit fois plus.

Plus précisément, par rapport à la moyenne d'un système par boule de 4,4 AL, on connaît en 2009 anormalement peu de systèmes jusqu'à 10,3 AL (7 au lieu de 12,8), beaucoup entre 10,3 et 13,4 AL (22 au lieu de 15,4), puis de moins en moins à cause de la distance cachant les systèmes les moins lumineux: un total de 100 au lieu de 120 entre 0 et 21,7 AL; et 149 au lieu de 287 entre 21,7 et 32,6 AL. Or, voyant que déjà dans ce dernier intervalle on a clairement raté presque la moitié des systèmes, la densité supposée d'un système par boule de 4,4 AL, arrondi du chiffre 4,45 AL calculé à partir de la distance 16,4 AL du 50ème plus proche système connu (un autre choix de rang aurait indiqué une densité encore plus faible), paraît très douteux. En supposant au lieu de cela le chiffre d'un système par boule de rayon 4 AL on aurait raté 27% des systèmes de 0 à 16,4 AL, contre 37% de 0 à 21,7 AL et 61% de 21,7 à 32,6 AL, ce qui paraît plus plausible mais décevant en matière de complétude des données actuelles.

Nous avons aussi actuellement une époque exceptionnelle d'approches d'étoiles voisines.

Tableau des données

Distance

Objet

Commentaires

4,242 AL

Proxima du Centaure

Etoile la plus proche de nous. Naine rouge M5,5 (3040 K), de magnitude apparente 11,09 dans la lumière visible.

Sa magnitude absolue est de 15,5, donc plus faible que la valeur médiane d'environ 14 (valeur pifométrique à préciser) des magnitudes absolues dans le visible des naines rouges.

Son rayon vaut 1/7 de celui du Soleil ou 1,5 fois celui de Jupiter. Avec sa masse de 0,123 masses solaires ou 129 fois celle de Jupiter, sa densité est de 56,8 (contre 1,4 pour le Soleil), très supérieure à toutes les densités du système solaire. En effet, les plus grandes densités de matière (à l'exception bien sûr des naines blanches et des étoiles à neutron) sont celles des objets dont la masse va de celle d'une grande planète (plusieurs fois Jupiter en masse et plus petites en taille) qui rétrécit avec la masse, à celle des naines rouges (dont la densité diminue à nouveau lorsque la masse augmente),

Elle passera à sa plus courte distance au soleil, 3,11 années-lumière, dans 26 700 ans.

Distante de 0.21 AL d'Alpha du Centaure, elle pourrait orbiter celle-ci suivant une période de 500 000 ans, mais les paramètres orbitaux échappent à la précision des mesures. En effet, dans 500 000 ans lorsqu'une telle révolution serait accomplie, l'ensemble sera déjà à environ 51 AL d'ici. A moins que sa période soit de 2 millions d'années (d'après l'atlas de l'univers)...

4,365 AL

Alpha du Centaure

Etoile double A-B, apparaissant à l'oeil nu comme une seule étoile de magnitude -0,27, troisième plus brillante du ciel nocturne après Sirius et Canopus. Alpha Cent A est un peu plus massive et lumineuse que B. Le Soleil est à peu près au milieu entre les deux pour la taille (1,23 – 1 - 0,86), la masse (1,1 – 1 – 0,9) et la magnitude (4,38 – 4,85 - 5,71) mais presque de même température que A (Soleil = 5778K, A=5790K, B= 5260K) (pourquoi ?). Ainsi, A est de même classe G2 (jaune) que le Soleil, mais B est classé K1 (orange). En comptage individuel, Alpha Centauri A est la quatrième plus brillante étoile du ciel, derrière Arcturus.

Orbite très excentrique (distance variant de 11,2 à 36,6 AU), de période 80 ans et laissant théoriquement la possibilité de planètes en zone habitable autour de chacune des deux étoiles, mais les mesures n'ont pas encore pu avoir la précision nécessaire pour détecter effectivement des planètes de masse comparable à la Terre à cet endroit.

A peu près de même âge que le Soleil.

Tout comme Proxima, ce système s'approche de nous et atteindra sa plus courte distance de 3,26 années-lumière vers A.D. 29 700 (1000 ans après Proxima) avec une magnitude apparente de -0,86 comme Canopus.

5,98 AL

Etoile de Barnard

Deuxième plus proche naine rouge, de type M4 (3100 K), à peine plus brillante que la médiane (magnitude absolue 13,22 dans le visible et 0,15 à 0,17 masses solaires, pour une magnitude apparente 9,53); rayon 0,15 à 0,20 fois le soleil.

C'est l'étoile ayant la plus rapide vitesse angulaire du ciel. C'est aussi une étoile extremement vieille, entre 7 et 12 milliards d'années. Elle se déplace à 140 km/s par rapport au Soleil, dont elle sera à sa plus courte distance de 3,8 AL (qui sera devancée par Proxima) vers l'an 11 700.

8,32 AL

Lalande 21185

Quatrième plus proche naine rouge (après Wolf 359 qui est très faible et qui s'éloigne).

Avec sa vitesse d'approche de 85 km/s vers nous contre 107 pour l'étoile de Barnard, son mouvement est en fait perpendiculaire au plan galactique à 47 km/s (???), car, de même que l'étoile de Barnard, elle est très vieille et fait partie des rares membres du disque épais de la galaxie. Elle sera au plus proche de nous à 4,6 AL en l'an 22 000.

Elle fait partie des plus brillantes naines rouges:

Type M2 (3400 K ???)

Magnitude apparente 7,5 (bien plus brillante que l'étoile de Barnard), absolue 10,44.

Masse ? lu de 0,40 à 0,46 fois le Soleil (suivant les sites)

Rayon 0,48 fois le soleil ??

La possible découverte de planètes de masses comparables à Jupiter autour de cette étoile reste à confirmer.

8.6 AL

Sirius

De loin la plus brillante étoile du ciel nocturne (magnitude apparente -1.47), pour une magnitude absolue 1,42 (25 fois plus lumineuse que le Soleil). Etoile double de période 50 ans, née il y a quelque 230 millions d'années, constituée d'une étoile brillante Sirius A « blanche » de type A1, de 2 masses solaires et de rayon 1,75 fois celui du Soleil, et d'une naine blanche Sirius B, 10 000 fois moins lumineuse, de même masse que le Soleil mais de la taille de la Terre, reste d'une étoile de 5 masses solaires qui a fini sa vie comme géante rouge il y a 120 millions d'années.

Aurait changé de couleur il y a environ 2000 ans de façon inexpliquée, d'après les témoignages des astronomes antiques (écouter à ce sujet l'émission sur le site Ciel et Espace Radio), mais l'affirmation reste controversée.

Actuellement en approche, la plus courte distance au Soleil de 1,66 parsec ou 5,4 AL viendra dans 206 000 ans, où sa magnitude apparente atteindra -2,67.

Heureusement, la masse de la naine blanche est nettement moindre que la limite de Chandrasekar de 1,38 masses solaires par laquelle une naine blanche peut exploser en supernova Ia, écartant donc pour nous ce risque, jusqu'à ce que Sirius A finisse sa vie en supergéante dans 700 millions d'années et sera alors très éloigné du Soleil (quelque 20 000 AL, comparable à la distance du centre galactique). Sinon, comme dirait l'autre, « it would be very Sirius ».

8,73 AL

Luyten 726-8

Couple de naines rouges de faible luminosité, qui avait été le dernier objet plus proche du Soleil avant que Proxima ne lui succède il y a environ 32 000 ans. Ses deux composantes, UV Ceti (Luyten 726-8 B) et BL Ceti (Luyten 726-8 A), orbitant en 26,5 ans, ont à peu près la même masse (1/10 de la masse solaire) et le même rayon (14% de celui du soleil), et à peu près la même luminosité apparente (magnitudes 12,5 et 13). UV Ceti, le plus faible des deux, est exceptionnel pour sa variabilité. Ordinairement sa luminosité se multiplie par 5 en moins d'une minute puis redescend en quelques minutes, mais en 1952 sa luminosité a été multipliée par 75 en 20 secondes.

10,32 AL

Ross 248

Naine rouge assez faible qui succédera à Proxima au titre de plus proche étoile dans 33 000 ans, pour atteindre environ la même distance de plus courte approche dans 36000 ans.

10,5 AL

Epsilon Eridani

Troisième plus proche système visible (ou brillant, ce qui revient au même) du ciel nocturne, premier d'entre eux à n'être constitué que d'une seule étoile.

De 0,85 masses solaires, née il y a moins d'un milliard d'années, à peine plus faible qu'Alpha Centauri B. Déjà en train de s'éloigner lentement du Soleil (était à 7 AL il y a 105 000 ans).

On y a découvert la trace de 2 ceintures d'astéroïdes, d'un disque de poussières, d'un vent stellaire 30 fois plus fort que celui du Soleil s'étendant sur une taille de 8000 AU (soit d'ici 42 arcminutes, plus grande que la taille angulaire de la Lune), et de 2 planètes de 1,55 et 0,1 masses joviennes qui restent à confirmer, le tout bien plus éloigné que la zone habitable.

10,74

Lacaille 9352

Deuxième plus brillante naine rouge du ciel nocturne (est-ce correct ?), de type M1,5 d'après solstation (3340K - comparer à Lalande 21185: contradiction ???), de magnitude apparente 7,34 et absolue 9,75, plus brillante que Lalande 21185, même en apparence d'ici. Masse 0,47 masses solaires, environ la moitié du rayon solaire.

11,26

Ez Aquarii

Système triple de 3 naines rouges très faibles, de périodes 2,25 ans et 3,8 jours, deuxième plus proche système triple après Alpha Centauri.

11,4 AL

Procyon

Septième plus brillante étoile du ciel nocturne, 4ème plus proche système brillant (ex aequo avec 61 Cygni). C'est une étoile double de structure comparable à Sirius, orbitant en 41 ans, mais en moins important:

Procyon A est « seulement » 7,73 fois plus lumineuse que le Soleil (contre 25 pour Sirius), moins chaude (type F5 jaune-blanc). Pour les autres données, les informations de wikipedia et de solstation ne semblent pas très cohérentes, donc je laisse de côté. Cela pourrait être une étoile en fin de vie, « sous-géante », qui pourrait devenir une géante rouge ou orange d'ici 10 à 100 millions d'années, temps qui sera encore largement suffisant pour aller très loin du Soleil.

Procyon B est une naine blanche « seulement » de 0,6 masses solaires, mais plus grande et froide que Sirius B (8600 km contre 5800 km de rayon)

61 Cygni

Couple d'étoiles visibles mais très faibles (magnitudes apparentes 5,21 et 6,03), cinquième plus proche système stellaire visible, le plus faible système hors naines rouges et blanches plus proche que Groombridge 1618. De masses 0,7 et 0,63 fois la masse solaire, orbitant en 680 ans.

De mouvement propre (angulaire) qui était le plus important avant la découverte de Groombridge 1830, le deuxième parmi les étoiles visibles à l'oeil nu après celui-ci (qui en fait n'est que très peu visible à l'oeil nu, et donc on pourrait dire le premier) et le septième en tout (du catalogue Hipparcos), c'est la première étoile dont la distance a été mesurée par parallaxe en 1838.

Il sera à sa plus courte approche de 9 AL en l'an 20 000.

11,83 AL

Epsilon Indi

Sixième plus proche système brillant. Etoile orange (type K4,5) de 0,77 masses solaires, autour de laquelle orbite à la distance de 1500 AU un système de 2 naines brunes T, de masses environ 47 et 28 fois Jupiter (distantes l'une de l'autre de 2,65 AU en orbite de période 15 ans environ), découvertes en 2003, et qui sont les plus proches naines brunes actuellement connues.

11,89 AL

Tau Ceti

Etoile simple jaune de type spectral G8 semblable au Soleil, elle est pourtant moins massive (0,77 masses solaires), plus petite (0,82 fois le rayon solaire) et donc moitié moins lumineuse que le Soleil. Déficiente en métaux, âgée d'environ 10 milliards d'années. Entourée d'un disque de débris.

Septième plus proche système brillant.

Il y a en moyenne dans le voisinage solaire 7 systèmes brillants par boule de 16 à 17 années-lumière de rayon environ. De fait, il n'y a ensuite que Groombridge 1618 (voir ci-dessous), puis le suivant est à 16,5 AL.

12,57 AL

SCR_1845-6357

Système double constitué d'une naine rouge de type M8,5, la plus faible connue à moins de 16 AL (magnitude apparente 17,4 à égalité avec DEN 1048-3956 à 13,17 AL) de 0,07 masse solaire, et d'une naine brune T6. A confirmer.

12,8 AL

Kapteyn's star

Du nom de son découvreur Jacobus Cornelius Kapteyn en 1897, c'est une naine rouge M1,5 de magnitude 8,84 (absolue 10,87) ayant le deuxième plus rapide mouvement propre (angulaire) et de vitesse d'éloignement exceptionnelle de 245 km/s. En effet, c'est une étoile du halo brillant galactique, très vieille, ayant une orbite rétrograde dans la galaxie, de 0,29 à 0,39 fois la masse solaire et 0,3 fois le rayon solaire environ. Ce genre d'étoiles constitue 0,1 à 0,2 % des étoiles de notre voisinage.

12,9 AL

Lacaille 8760 (AX Microscopii)

La naine rouge la plus brillante du ciel nocturne. De type M0 (ou M2?), magnitude apparente 6,67, magnitude absolue 8,69, de 0,6 masses solaires et de température de surface 3340 K, elle est, comme toutes les autres naines rouges mais de peu, invisible à l'oeil nu.

14,1 AL

Etoile de van maanen

La plus proche naine blanche isolée actuellement connue, et la troisième plus proche naine blanche après Sirius B et Procyon B. De masse 0,7 masses solaires. Vient ensuite GJ440 à 15 AL. A cause de leur faible luminosité, les naines blanches isolées sont difficiles à détecter. D'après ces articles on a encore découvert en chacune des années 2007 et 2008 une vingtaine de nouvelles naines blanches à moins de 25 pc (81,5 AL), pour un total d'une bonne centaine (les articles sont longs et il est difficile d'en extraire les infos essentielles).

14,8 AL

Gliese 674

Naine rouge de 0,35 masses solaires où on a trouvé une exoplanète de 11,1 masses terrestres orbitant en 4,7 jours, et environ 4 fois plus proche que la distance donnant une température habitable, où toute éventuelle orbite serait probablement ainsi déstabilisée.

15,3 AL

Gliese 876 = Ross 780

Naine rouge de 0,32 masses solaires où on a trouvé 3 exoplanètes dont la moins massive est de 8,41 masses terrestres.

15,8 AL

Groombridge 1618

La plus proche étoile brillante qui soit invisible à l'oeil nu (orange, magnitude apparente 6,59). Etoile de type K7, de 0,64 masses solaires et de rayon 0,6 fois celui du Soleil, à peine plus lumineuse que Lacaille 8760, sa température de surface est de 4000K. Dans le genre, seule 61 Cygni B est de luminosité absolue plus faible tout en étant (difficilement) visible à l'oeil nu.

16,2 AL

LP 944-020 et DEN 0255-4700

Les deux plus proches naines brunes L du voisinage, euh... précisément M9,0 et L7,5, donc il faudrait dire que LP 944-020 est la plus faible naine rouge M du voisinage.

16,5 AL

40 Eridani

Système triple d'une étoile orange K1 à 400 AL d'un couple d'une naine rouge et d'une naine blanche à 35 AU l'un de l'autre.

16,6 AL

70 Ophiuchi

Système binaire, orbitant en 88 ans, d'étoiles un peu plus petites et faibles que le soleil (0,92 et 0,70 masses solaires, de classes K0 et K4), et jeunes (800 millions d'années)

16,8 AL

Altaïr

Etoile blanche (type A7) de 1,8 masses solaires, douzième plus brillante étoile du ciel nocturne (magnitude 0,76), dix fois plus brillante que le Soleil, qui se déplace sur le fond du ciel d'un degré par 5000 ans. Tourne sur elle-même en 9 heures à 240 km/s (contre plus de 25 jours pour le Soleil), entraînant un aplatissement aux pôles: rayons 1,63 – 2,03 fois le Soleil. C'est une des rares étoiles dont une image de la surface a été obtenue.

Nous avons cité toutes les étoiles brillantes jusqu'ici, ce qui ne sera plus le cas.

17,6 AL

AC+79 3888

Naine rouge de 0,3 masses solaires approchant à 120 km/s (comparable à la vitesse de l'étoile de Barnard), qui succèdera à Ross 248 au titre de plus proche étoile dans environ 40 000 ans, pour encore atteindre une proximité comparable dans 44000 ans (mais sera encore trop faible pour être visible à l'oeil nu), et passer à 1,6 AL de Voyager 1. En s'éloignant, elle laissera dans 50 000 ans à Alpha Centauri (qui aura changé de constellation) le titre de plus proche étoile (tandis que Proxima sera à peine plus loin), distante de 4 AL.

19,2 AL

Gliese 570 = HR 5568

Plus proche système quadruple, fait d'une étoile orange K4 de 0,76 masse solaire orbitant en 2130 ans à 190 AU d'un couple de 2 naines rouges faibles de masses 0,55 et 0,35 masses solaires, de types M1 et M3, orbitant à 0,79 AU l'une de l'autre en 309 jours; le tout étant à plus de 1500 AU d'une naine brune T7 de masse 5% du Soleil ou 50 fois Jupiter.

19,5

36 Ophiuchi

Plus proche système de 3 étoiles brillantes et le seul jusqu'à 50 AL. Ce sont 3 étoiles oranges dont les deux premières en paire de période 570 ans sont semblables (jaune-orange : K0 et K1) et la troisième est plus petite et faible (K5), encore plus éloignée des deux premières, d'environ 5000 AU. Magnitudes 5,07, 5,11 et 6,33).

19,9

Delta Pavonis

Deuxième plus proche étoile sous-géante: fin de séquence principale, commence l'évolution vers la phase géante: type G7 (un peu plus froid que le Soleil) mais un peu plus grande (1,06), lumineuse (1,18). Magnitude 3,56.

20,3 AL

Gliese 581

Naine rouge de 0,31 masses solaires ayant 4 planètes actuellement connues dont une (e) de seulement 2 fois la masse terrestre et découverte en 2009, (deuxième plus faible masse connue après une autour du pulsar PSR B1257+12, cf plus bas). Une autre (c) de 5 fois la masse terrestre est l'exoplanète connue de température la plus proche de celle de la Terre (290 K) (de même que Mu Arae e d'environ 2 masses de Jupiter à 50 AL d'ici). Les autres (d et b) sont de masse 7 et 16 fois la masse terrestre environ.

24,4 AL

Beta hydri

Troisième plus proche sous-géante, relativement brillante: magnitude 3,43, type G2, masse 1,1 masse solaire, taille 1,9 fois le soleil, luminosité 3,53 fois le soleil.

25,0 AL

Fomalhaut

Etoile jeune de magnitude 1,16 (abs. 1,73), type A3, première étoile dont une planète a détectée en lumière visible, dans le disque de débris, par le télescope Hubble en novembre 2008.

25,3 AL

Vega

Cinquième plus brillante étoile du ciel nocturne, de 2,11 masses solaires mais 37 fois plus lumineuse que le soleil de type A0, ce qui en fait la plus proche étoile plus lumineuse que Sirius. A été à cinq degrés du pôle nord et pouvait donc servir d'étoile polaire vers 12000 ans avant JC et le redeviendra dans 12000 ans environ. De couleur bleue, elle tourne très vite sur elle-même suivant un axe dont nous sommes actuellement voisins, qui la rend plus grande et brillante de notre point de vue (au pôle la luminosité apparaît comme 58 Soleil au lieu de 37). Elle apparaît très pauvre en hélium et encore plus en éléments plus lourds.

29,4

Rana (Delta Eridani)

Etoile sous-géante, de 1,2 masses solaires, de rayon 2,3 fois le soleil, de classe K0 et magnitude 3,54.

29,7 ou 29,9 AL ?

Groombridge 1830

Etoile jaune (G8) de 0,6 masses solaires vieille de 5,4 milliards d'années, membre du halo galactique tout comme Kapteyn's, ayant le plus grand mouvement propre (angulaire) parmi les étoiles visibles (ce qui correspond à une grande vitesse réelle vue sa distance), et troisième au total. Actuellement en train de s'approcher à 99km/s de vitesse radiale.

29,9 AL

Kappa Ceti

Etoile assez semblable au Soleil (0,9 masses solaires) mais jeune (800 millions d'années) en rotation rapide, et sujette à de super-éruptions.

~30 AL

taille du Nuage interstellaire local

température de 6000 degrés, densité d'un atome pour 4 centimètres-cube, 5 fois plus que celle de la bulle locale mais seulement 1/5 de la densité du milieu interstellaire ordinaire de la galaxie, dont nous sommes séparés par la bulle locale. D'un côté il est écrit que le Soleil y est entré il y a quelque 44000 à 150 000 ans et y rester pour encore 10 000 à 20 000 ans; mais . il semble indiqué qu'on n'y est pas encore et que cela viendra dans 50 000 ans ???

33,7 AL

Pollux (beta geminorum)

Etoile la plus brillante des Gémeaux (magnitude 1,15), la plus proche étoile pleinement entrée en phase terminale: géante orange K0 d'environ 1,7 masses solaires, 8,8 fois la taille, 32 fois la luminosité visuelle et 46 fois la luminosité bolométrique du Soleil. Comporte une planète d'au moins 2,3 fois la masse de Jupiter, ce qui en fait la plus brillante et une des rares étoiles visibles avec une planète connue.

35

Zeta Herculis

Sous-géante de magnitude 2,9 (plus brillante en apparence que les précédentes sauf Procyon), de 1,5 masses solaires et de même température que le Soleil. Orbitée par une autre étoile.

36,2

Denebola

Etoile de type A3, de 2,1 masses solaires, 1,58 rayon solaire, 11,5 fois sa luminosité visible et 13,4 bolométrique (ou 15 d'après wikipedia). Etoile jeune de 200 millions d'années, variable de type delta scuti des magnitudes 2,09 à 2,16. Aplatie par sa rotation et entourée d'un disque de débris d'une température de 120 K.

37 AL

Arcturus

Troisième plus brillante étoile individuelle ou quatrième en apparence du ciel, magnitude -0,05 (ou quatrième si on compte en troisième Alpha Centauri assimilée à une seule étoile). Se trouve encore dans le nuage interstellaire local.

Géante orange K1.5III d'environ 1,5 masses solaires, vieille de 5 à 8 milliards d'années, semblable à ce que deviendra le Soleil à la fin de sa vie. Emet surtout dans l'infrarouge, 110 fois plus lumineuse que le soleil en lumière visible et 180 fois au total. Mouvement rapide, actuellement à sa plus courte approche du Soleil, et par lequel il appartient normalement au disque épais de la galaxie (voir plus bas).

A seulement 3,24 AL d'Arcturus se trouve une étoile sous-géante, Eta Boötis.

39 AL

Delta Capricorni

Etoile quaduple, proche de l'écliptique, de magnitude 2,85 (?), de 2 paires dont la principale est une paire à éclipse faite d'une géante blanche (type A) de magnitude 3,2 (?), l'autre de magnitude 5,2. L'autre paire est très faible.

42 AL

Capella

6ème plus brillante étoile du ciel nocturne en apparence, c'est en fait un système quadruple d'une paire de 2 géantes de type G et de 2,6 et 2,7 masses solaires, (respectivement 11ème et 14ème plus brillantes étoiles individuelles), et d'une paire de 2 naines rouges.

46,7

Ras Alhague (alpha ophiuchi)

Plus proche géante blanche (A5III) de 2,4 rayons solaires, 2 à 4 fois la masse du Soleil, et 26 fois la luminosité du Soleil, de magnitude apparente 2,1, absolue 1,3; associée à une petite étoile en période de 8,7 ans.

50 AL

Castor (alpha geminorum)

Deuxième plus brillante des gémeaux, système de 6 étoiles: 2 paires chacune indiscernable, de magnitudes 1,96 et 2,91 séparées de 6 arcsec, avec 72 arcsec plus loin une paire de naines rouges à éclipses (ce qui est exceptionnel),

63 AL

Gliese 710

Etoile orange quasiment naine rouge d'environ la moitié de la masse du Soleil et 4,2% de sa luminosité visuelle (magnitude absolue 8,7, la même que Lacaille 8760), qui approchera à 1,1 années lumière dans 1,4 millions d'années, et paraîtra alors très brillante (de magnitude apparente 1).

63,4 AL

Beta Pictoris

Etoile très jeune (10 à 20 millions d'années) entourée d'un disque de poussières et de débris remarquable, manifestation d'un système planétaire en formation, et qui a fait l'objet de nombreuses études.

65 AL

Aldebaran

Géante orange, 40 à 50 fois plus grande que le Soleil (0,41 AU de diamètre) et 350 fois plus lumineuse, dernier stade d'une étoile blanche en fin de vie de 2,5 masses solaires. Une des quatre plus brillantes étoiles proches de l'écliptique, avec Spica, Regulus et Antares

76 AL

Courant d'étoiles de la Grande Ourse

(ursa major moving cluster),

Collinder 285

C'est le plus proche amas d'étoiles, ancien amas ouvert né il y a 500 millions d'années, désormais de faible importance car il est largement dispersé. Etalé sur une large portion du ciel, parmi les 7 étoiles clairement visibles formant la célèbre casserole, 5 font partie du coeur de cet amas; ces cinq étoiles sont toutes intrinsèquement plus brillantes que Sirius. Les deux exceptions sont les étoiles des extrémités, qui sont à peine plus loin mais ont un mouvement différent ce qui déformera la constellation au cours des prochaines dizaines de milliers d'années. Des membres échappés du coeur de l'amas mais gardant un mouvement semblable peuvent se trouver dispersés dans des constellations très éloignées.

77,7 AL

Regulus (alpha leo)

Etoile quadruple, de deux paires de deux. La principale paire est constituée de l'étoile bleue-blanche (type B) la plus proche de nous, 22ème plus brillante étoile du ciel nocturne (magnitude 1,35), de 3,5 fois la masse du Soleil, jeune de quelques centaines de millions d'années, tournant très rapidement lui donnant une forme aplatie; accompagnée d'une naine blanche. L'autre paire est formée de simples étoiles faibles.

92 AL

Algol (beta persei)

Etoile triple AB-C. Le couple principal A-B d'étoiles proches l'une de l'autre, produit une éclipse de A par B ce qui donne une apparence d'étoile variable, de la magnitude 2,1 à 3,4 pendant 10 heures tous les 2 jours, 20 heures et 49 minutes.

A donné son nom, non seulement à son type de variabilité (par éclipse), mais aussi au paradoxe suivant: l'étoile B en fin de vie avant A car elle était plus massive est désormais moins massive que A pour avoir cédé à A une bonne partie de sa masse en devenant une géante rouge.

Algol A, de 3,6 masses solaires, est la troisième plus proche étoile bleue-blanche du ciel (ou la deuxième après Regulus, celle du milieu étant de type B9,5 - A0).

Il y a 7,4 millions d'années, elle était à 9,8 années lumière ce qui à cause de sa masse totale importante de 5,8 masses solaires a suffi à constituer la deuxième plus importante perturbation du nuage de Oort des +/- 10 millions d'années autour de l'époque actuelle, après Gliese 710. Par rapport à alpha centauri, l'effet de marée est triplé par la masse mais divisé par 30 pour sa distance, donc est 10 fois plus faible, mais s'exerce plus de 20 fois plus longtemps (plus courte distance / vitesse = 700 000 ans contre 30 000 pour Alpha Centauri).

110 à 115 années-lumière (34.5 +/- 0.5 pc)

Plan galactique

Défini abstraitement comme sorte de plan de symétrie de la densité d'étoiles au milieu de l'épaisseur galactique, incliné de 62,6 degrés par rapport à l'Ecliptique. Nous le traversons tous les 35 à 40 millions d'années, ce qui correspond à un mouvement d'oscillation de période 65 millions d'années, ou 2,7 périodes par orbite autour du centre galactique qui dure 220 milllions d'années. L'amplitude de ce mouvement est de 200 années-lumière. De ces informations on déduit immédiatement que la composante transverse de la vitesse va jusqu'à c*2*2pi/650 000= 5.8 km/s. Nous sommes actuellement au nord du plan, et en mouvement vers le nord (nous éloignant du plan galactique).

144 AL

Achernar (alpha eridani)

Huitième plus brillante étoile du ciel nocturne, de type B3 (bleue), seulement visible dans l'hémisphère sud. 6 à 8 fois la masse du Soleil, 3000 à 5000 fois sa luminosité bolométrique, de rayon équatorial 12 fois le Soleil et de rayon polaire moins de 8 fois le Soleil, ce qui en fait l'étoile la plus aplatie connue avec une vitesse de rotation de 250 km/s, qui lui fait éjecter beaucoup de matière.

151 AL

Amas des Hyades

Le plus proche amas ouvert (ou deuxième après la grande ourse) et deuxième (ou troisième) plus brillant, de magnitude totale 0,5, de 300 à 400 étoiles étalées sur 14,5 AL (330 minutes d'arc) dans la constellation du Taureau, et se trouvant derrière la géante rouge Aldebaran qui ne lui appartient pas. Formé il y a 625 millions d'années. Le centre a un rayon d'une dizaine d'AL, le tout environ 80 AL.

200 AL

Beta Pegasi

Géante rouge (type M2,3) de 6 masses solaires et 95 fois le rayon du Soleil, variable, des magnitudes 2,31 à 2,74. Voir une liste d'étoiles variables

200 AL

R Doradus

Géante rouge (type M8), de plus grand diamètre apparent du ciel (57 milliarcseconde), de rayon 1,72 AU ou 370 fois celui du Soleil, mais à peine visible à l'oeil nu (magnitude de 4.8 à 6.6) car elle émet surtout dans l'infrarouge.

260 AL

L'épi (Spica, Alpha Virginis)

Géante bleue B1 de 11 masses solaires et 7,8 fois la taille du soleil, variable de type beta cephei (variable ellipsoïdale tournante) de période 4 jours, de luminosité 14000 fois le Soleil, 15ème plus brillante étoile du ciel (magnitude 1,04).

280 ?

Mimosa ? cf ci-dessous


288 AL

Coma star Cluster (mel 111)

Petit amas de magnitude 1,8 d'une quarantaine d'étoiles dans la constellation Berenices (au nord galactique) étalées sur plus de 5 degrés, âgé de 450 millions d'années. 3ème plus proche et 7ème plus brillant.

Liste des plus proches amas classés par distance:

Grande Ourse (80 AL)

Hyades (151 AL)

Coma (288 AL)

Mel 227 (390 AL)

Pleiades (440 AL)

IC 2602 (520 AL)

Omicron Velorum ?


Liste des plus brillants amas classés par magnitude:

Ceinture d'Orion (0,4 à 1 300-1 400 AL),

Grande Ourse (0,4 à 80 AL),

Hyades (0,5 à 151 AL),

Collinder 173 (0,6 à 1 370 AL),

Alpha Per (1,2 à 600 AL)

Pleiades (1,2 à 440 AL)

Coma (1,8 à 288 AL)

IC 2602 (1,9 à 520 AL)

Col 135 (2,1 à 1030 AL).

300 AL

Taille de la Bulle locale

Région de moindre densité où baigne le nuage interstellaire local, au-delà de laquelle se trouvent d'autres bulles et un milieu interstellaire plus dense. Le nuage interstellaire local a été formé par la rencontre de la bulle locale avec une autre bulle. Mais l'histoire complète est bien plus compliquée.

D'un atome par 20 centimètres-cube, gaz très chaud résultant d'une supernova ayant explosé il y a 2 à 4 millions d'années, qui émet des rayons X.

310 AL

alpha carinae (Canopus)

Supergéante jaune-blanche F0 (la plus proche supergéante, de diamètre 0,6 AU, une des rares à avoir cette couleur de type F plus blanche que celle K du Soleil) d'environ 7 ou 8 masses solaires, de rayon 71 fois celui du Soleil, deuxième étoile la plus brillante du ciel nocturne servant à la navigation dans le programme spatial américain, 14 000 ou 15 000 fois plus brillante que le soleil (magnitude absolue -5,53).

321 AL

Acrux (alpha crucis)

Douzième plus brillante étoile du ciel nocturne. Faite de 3 étoiles bleues (B0,B0,B1): un couple indiscernable de 10 et 14 masses solaires orbitant à 1 AU l'un de l'autre en 76 jours; étant en orbite à au moins 430 AU en au moins 1500 ans autour d'une autre étoile de 13 masses solaires.

350 AL

Mimosa (beta crucis, becrux)

Géante bleue B0,5 ce qui en fait la plus chaude étoile de première magnitude (1,3), deuxième plus brillante étoile de la Croix du Sud, binaire spectroscopique (distance 8 AU non distinguable) de période 5 ans, variable céphéide (type beta cephei) multipériodique des magnitudes 1,21 à 1,31, dont une période est de 5,68 jours. Distante de 350 AL d'après wikipedia mais 280 AL d'après Jim Kaler. Suivant ce dernier chiffre, Mimosa serait 2000 fois plus brillante que le Soleil dans le visible mais 20 000 fois en bolométrique, 14 masses solaires, rayon 6,6 fois le soleil.

350 AL

Chi Cygni

Troisième étoile variable par ordre de découverte (en 1686, après Omicron Ceti et Algol), dont la magnitude varie de 3,3 à 14,3.

380 AL

Alpha Herculis

Système multiple fait d'une géante rouge de magnitude 3,48, de 14 masses solaires et 400 fois la taille du Soleil entourée d'une enveloppe gazeuse de plus de 90 AU, et à plus de 500 AU, un système double d'une géante jaune et d'une étoile jaune-blanche.

390 AL

Albireo

Etoile de la tête du Cygne, favorite des astronomes amateurs car apparaissant aisément dans un télescope comme composée de 2 étoiles de couleur différente, l'une jaune de magnitude 3,2 (en fait double), et l'autre bleue de magnitude 5,8, séparées de 35 arcsecondes.

390 AL

Melotte 227

Quatrième plus proche amas mais peu lumineux (magn 5,3, abs -0,1), d'une quarantaine d'étoiles réparties sur 50 arcmin ou 7 AL.

420 AL

Mira (omicron ceti)

Etoile binaire dans la constellation de la Baleine, dont Mira A est la première étoile variable qui a été découverte. La période de variabilité de Mira A est 332 jours, suivie depuis 1696. La période a gagné 2 jours: désormais 334 jours. C'est la plus brillante variable du ciel qui soit invisible dans une partie de son cycle. Elle donne son nom aux variables de même type: les variables Mira. Elle n'est pas simplement périodique, car ses maxima et ses minima varient également sur une plus longue période. Mais sa variabilité dans l'infrarouge où elle émet la plus grande part de sa lumière n'est que de 2 magnitudes.

420

Coronet cluster

Un des plus proches lieux de formations d'étoiles. Centré sur l'étoile R Coronae Australis.

380-470 AL

Scorpus-Centaurus Association

La plus proche association stellaire, de formation stellaire massive récente, agée de 5 à 15 millions d'années, contenant beaucoup d'étoiles bleues brillantes dans les constellations du Centaure, du Scorpion, du Loup et de la Croix du Sud.

430 AL

Polaris

Etoile polaire, qui n'indique à peu près le pôle nord qu'une fois tous les 25800 ans. Système triple dont l'étoile principale est la plus proche céphéide. Mais sa luminosité a nettement augmenté et l'amplitude de ses variations a nettement décliné depuis le milieu du 20ème siècle. Elle pourrait même être 2,5 fois plus lumineuse que Ptolémée l'a observée.

430 AL

Adara (Epsilon Canis majoris)

Etoile binaire dont la principale est de type B2 et magnitude 1,5, absolue visible -4,11, de luminosité totale 20 000 Soleil, une des plus lumineuses sources d'extrême ultraviolet du ciel (l'autre composant est beaucoup plus faible). Il y a 4,7 millions d'années, elle était à 34 AL d'ici et était l'étoile la plus brillante du ciel, de magnitude -4, record qui n'a pas été dépassé depuis et ne devrait pas l'être pendant au moins 5 millions d'années.

440 AL

Amas des Pléiades (M45, Mel 22)

A la fois un amas d'étoiles et une nébuleuse (M45) bien que ce ne soit pas une région de formation d'étoiles. Probablement le plus évident amas d'étoiles dans le ciel du nord à l'oeil nu. De noyau de rayon 8 AL, d'un total de 800 masses solaires, âgé de 75 à 150 millions d'années (environ 115 millions d'années), avec plein d'étoiles bleues, et une chance d'observer des naines brunes en formation encore lumineuses. Se dispersera dans environ 250 millions d'années. Sa distance reste problématique: les données d'Hipparcos contredisent toutes les autres observations et sont donc vues comme suspectes.

Sa plus brillante étoile, Alcyone, est quintuple (une paire principale à éclipse, orbitée par 3 étoiles), 750 fois plus lumineuse que le Soleil, magn. 2,85.

450 AL ?

RX J1856.5-3754

Etoile à neutrons de 0,9 masses solaires, de rayon 2 à 4 km, la plus proche actuellement connue.

479 AL

Amas Theta Carinae (pléiades du sud, IC 2602)

Amas de magnitude 1,9 de quelque 60 ou 500 ??? étoiles étalé sur presque 2 degrés.

?175 pc

500 AL

Omicron Velorum

IC 2391

étoile B3 IV magnitude 3.6, étoile principale de l'amas IC 2391 de magnitude 2,5 d'une trentaine d'étoiles réparties sur 1 degré.

525 AL ???

Hadar (beta centauri)

Dixième étoile plus brillante du ciel nocturne (magnitude 0,6). Système triple, fait d'une paire de 2 étoiles principales indiscernables identiques, géantes bleues-blanches B1 d'une dizaine de masses solaires chacune, et l'autre également de type B est de quatrième magnitude. Sa distance de 530 AL vient d'Hipparcos mais des estimations plus récentes la placent à 350 AL.

552 AL

Geminga

Pulsar qui semble être le reste de la supernova ayant créé la Bulle Locale.

570 AL ??

Alpha Orionis (Betelgeuse)

Supergéante rouge de 20 masses solaires, deuxième plus brillante d'Orion, neuvième étoile plus brillante du ciel nocturne mais variable de la magnitude 0,2 à 1,2. De distance incertaine (427 à 570 AL suivant les sources), 2ème plus grande étoile en diamètre angulaire (56 à 59 milliarcseconde, derrière R Doradus), 9ème (?) en taille réelle (environ 5,5 AU de rayon, 950 à 1000 fois celui du Soleil, intermédiaire entre les orbites de Mars et Jupiter). Elle a rétréci de 15% depuis 15 ans à une vitesse moyenne de 770 kilomètres par heure.

Destination choisie par Pierre Boule pour y situer sa Planète des Singes dont le principal intérêt vulgarisateur est dans son illustration du paradoxe des jumeaux, cette étoile est née il y a 8,5 millions d'années, et pourrait exploser en supernova au cours de ce millénaire (avant même que la lumière du soleil d'aujourd'hui ne l'atteigne), devenant plus brillante dans notre ciel que la pleine lune, son centre devenant une étoile à neutrons ou un trou noir.

http://www.daviddarling.info/encyclopedia/S/starsbrightest.html

427 AL ????

520-610 AL ?

Amas ouvert M44 (Praesepe, La Ruche ou La Crèche)

Groupe visible à l'oeil nu d'un bon millier d'étoiles dans la constellation du Cancer, d'une masse totale de 500 à 600 masses solaires, de magnitude apparente globale 3,1 ou 3,7 étalées sur 95 arcminutes (environ 15 AL), aux étoiles massives concentrées dans un noyau d'une douzaine d'années-lumière, qui pourrait avoir une origine commune avec l'amas des Hyades.

590 AL

Alpha Persei: étoile Mirfak,

amas Melotte 20 / Collinder 39

Etoile de magnitude 1,79 à 590 AL supergéante jaune F5 Ib

Principal membre de l'amas de magnitude 1,2 à 600 AL d'une cinquantaine d'étoiles étalées sur 5 degrés (50 AL)

~595 AL

Beta Cephei

Donnant son nom à son type de variables nommées les variables béta cephei (pulsation de la surface), à ne pas confondre avec les céphéides nommées d'après delta cephei. Des magnitudes 3,15 à 3,21 (ou 3,16 à 3,27 ?) en 4,57 heures, de type B2IIIev.

~600 AL

Antarès (alpha scorpii)

Supergéante rouge (M1.5Iab-b) variable des magnitudes 0,9 à 1,8, de 15 à 18 masses solaires, de taille 800 fois le Soleil, de luminosité visible 10 000 Soleil et de luminosité bolométrique 65 000 Soleil. La plus isolée dans le ciel nocturne de toutes les étoiles de première magnitude, la plus proche étant Alpha Centauri à 40 degrés, angle qui croît avec le mouvement de celle-ci. Accompagnée d'une étoile bleue beaucoup plus faible.

600 AL

T tauri

Etoile jeune (1 million d'années) jaune (G5) dont la magnitude varie de façon imprévisible de 9,3 à 14, prototype de la classe d'étoiles variables de même nom, présentes en particulier dans les constellations d'Orion et Taureau.

600 AL

Sac de charbon

La plus importante nébuleuse obscure du ciel, située dans la constellation de la Croix du Sud, au bord sud de l'image de la voie lactée. Voir une liste de nébuleuses obscures dans wikipedia et dans l'atlas de l'univers ainsi que la carte de la galaxie jusqu'à 2000 AL.

610 AL

Gammma cassiopeiae

Etoile de 15 masses solaires qui varie irrégulièrement, des magnitudes 2,2 (en 1937) (1,6 en 1935 ?) à 3,4 (1940), et maintenant 2,15. Une des étoiles variables les plus brillantes connues. Il existe plus de 40 000 étoiles variables actuellement connues.

625 AL

Calvera

Autre étoile à neutrons, parmi les plus proches connues. Une autre, PSR J0108-1431, avait été estimée à moins de 100 pc mais, si j'ai bien lu, est maintenant estimée à 770 AL.

680 AL (d'autres disent 450 AL)

Nébuleuse de l'Hélice (NGC 7293)

Aussi appelée l'Oeil de Dieu, dans la constellation du Verseau, c'est la plus proche nébuleuse planétaire (i.e. produite par une étoile en fin de vie), mais très faible: de magnitude apparente 13,5 (mais 7 d'après atunivers ???????), de taille 10 à 20 arcmin (plus de la moitié de la pleine lune) ou 2 à 3 AL de diamètre ce qui est une des plus grandes en apparence. Datant de 6000 à 12000 ans.

~700 AL ??

Col 359 (Melotte 186)

Amas de magnitude totale 3, d'une quarantaine d'étoiles, étalé sur 4 degrés.

770 AL

Rigel

Sixième plus brillante étoile du ciel nocturne (magnitude apparente 0,11) ou 7ème en apparence derrière le système double Capella considéré comme une seule étoile. Supergéante bleue-blanche (B8) de 17 masses solaires, 40 000 fois plus lumineuse que le Soleil (magnitude absolue -6,7) dans le visible et 66 000 fois en bolométrique (incluant toutes les longueurs d'onde). C'est un système triple, avec un couple indiscernable Rigel B de 2 étoiles de période 9,8 jours, à plus de 2200 AU de Rigel A

~815 AL

Rémanent de supernova Vela

Un des plus proches rémanents de supernova, l'explosion ayant eu lieu il y a 11 ou 12000 ans. Se trouvent superposés deux autres rémanents de supenova importants, dont Puppis A à (7 kAL? ou bien 4 fois plus loin que Vela ?) ayant eu lieu il y a 3700 ans, et l'autre RX_J0852.0-4622 plus faible à 700 AL qui aurait dû avoir lieu vers 1250, ce qui pose problème car on ne dispose pas de témoignage correspondant.

820 AL

Alnitak (zeta orionis)

Système triple dont le membre principal est une supergéante bleue O9,7 de magnitude 1,7 (absolue -5,25) et 28 masses solaires, ce qui en fait l'étoile bleue (type O) la plus brillante du ciel en apparence, accompagnée d'autres étoiles de 23 et 14 masses solaires,

850 AL

NGC 2451

Amas de magnitude 2,8 d'une quarantaine d'étoiles concentrées sur 45 arcmin, dont c puppis géante jaune de magnitude 3,6.

891 AL

Delta Cephei

Deuxième plus proche céphéide (de type I = classique) après Polaris; deuxième dans l'ordre de découverte après Eta Aquilae. Varie des magnitudes 3,6 à 4,3 sur une période de 5,366 jours.

900 AL

Mebtusa(Epsilon Geminorum)

Supergéante de classe G froide ce qui est un type d'étoile rare. 7600 fois la luminosité du Soleil pour une température de 4360 Kelvin nettement plus fraiche que le Soleil, 7 à 9 masses solaires.

900 AL

Mintaka (delta orionis)

L'étoile de droite de la ceinture d'Orion. Variable à éclipse, des magnitudes 2,14 à 2,26. Système multiple dont les 2 membres principaux sont des étoiles bleues O et B de 20 masses solaires orbitant en 5,37 jours.

900 AL

Beta lyrae

Etoile variable à éclipse, où une étoile bleue transfère sa matière à l'autre. Donne son nom à son type de variabilité.

970 AL

Naos (zeta puppis)

Supergéante bleue O5, une des plus brillantes étoiles bleues du ciel nocturne, de magnitude apparente 2,21. Le chiffre de la distance et par conséquent de la luminosité à été revu largement à la baisse en 2008 par rapport aux chiffres figurant à l'heure actuelle sur wikipedia. Suivant les nouveaux chiffres, sa luminosité est de 10 000 fois le Soleil dans le visible mais 360 000 fois le Soleil en bolométrique. De 40 masses solaires et de rayon 11 fois le Soleil.

980 AL

PSR B1257+12

Pulsar à 160 pulsations par seconde (on suppose 1,4 masses solaires) autour duquel 3 exoplanètes particulièrement petites ont été découvertes, de masses 1/40ème, 4,3 et 3,9 fois la masse terrestre. La première masse est environ le double de celle de la Lune.

1000 AL

Beta Doradus

Cepheide variant entre les magnitudes 3,36 et 4,08.

1030 AL ?

Col 135

Amas de magnitude 2,1 d'une quinzaine d'étoiles

1100 AL

R Leporis

Géante rouge, variable Mira, la plus rouge connue, de type C6 (2050 Kelvin)

1200 AL

Eta Aquilae

La céphéide la plus visible du ciel nocturne, qui a été découverte en premier, dont la magnitude apparente va de 3,6 à 4,4 en 7,18 jours. Supergéante jaune-blanche, 3000 fois plus lumineuse que le Soleil, de diamètre 60 fois celui du Soleil.

Une autre céphéide à la même distance est zeta Geminorum variant des magnitudes 3,7 à 4,2 de période 10,2 jours.

1200 AL

V Aquilae (HR 7220)

Etoile carbonée, variable, une des plus rouges étoiles visibles du ciel, de magnitude 6,8 (aquilae = constellation de l'Aigle).

~1300 AL

Nébuleuse de l'haltère (dumbell)

Egalement appelée nébuleuse du trognon de pomme. Première ou deuxième plus lumineuse nébuleuse planétaire du ciel (suivant comment on définit la magnitude de la nébuleuse de l'Insecte), de magnitude 7,4, de taille 5,7 * 8 arcmin, âgée d'environ (3000 à 4000 ou 10 000 ans ?).

1 300 AL

Alnilam (Epsilon Orionis) + Ceinture d'Orion (collinder 70)

Etoile du milieu de la ceinture d'Orion. De magnitude apparente 1,7 et de type B0 Iab, supergéante blanc-bleue et une des plus lumineuses étoiles du ciel (380 000 fois la luminosité du soleil), dont voici un récapitulatif des principales, avec parfois une tentative de calcul de la luminosité bolométrique apparente (distance, luminosité – luminosité apparente= lum/dist au carré), à confirmer:

- Des plus proches, apparemment plus lumineuses :

----- Alnilam, 1300, 380 000 - 0,225

------- Betelgeuse 570, 85 000 – 0,262

Naos 970, 360 000 - 0,382

Alnitak 820, 100 000 - 0,148

Mintaka, 900 , 87 000 - 0,107

(Eta Canis Majoris), 3200, 80 000 - ----

Rigel 770 , 66 000 - 0,1113

Saiph, 720 , 66 000 - 0,127

Antarès, 600 , 60 000 - 0,1667

(Deneb, 1550 , 47 000)

---------Beta Crucis, 350, 35 000 – 0,286 – autre calcul 0,255

--------- Alpha Crucis, 320, 25000 - 0,244

--- Spica, 260, 14 000 - 0,207

Canopus 310, 13 000, 0,135

Achernar 144 , ~4000 – ~0,19

(Altair 17, 10)

(Aldebaran 65, 350 - 0,08)

Pollux 34

Formahaut 25



- Des plus lointaines, réellement plus lumineuses:



HD 93129 + Eta carinae 7500 , 5 500 000 - 0,098

Rho Cassiopeiae 4000, 550 000

Chi2 Orionis. 4900, 410 000



Fait partie de l'amas de la ceinture d'Orion (Collinder 70, qui ne figure actuellement que dans le wikipedia germanophone) d'une centaine d'étoiles réparties sur plus de 2 degrés (50 AL).

Problème: les 2 autres étoiles de la ceinture, officiellement parties de l'amas, en font-elles vraiment partie ? En effet ce sont Mintaka à 900 AL et Alnitak à 800 AL, citées plus haut, soit plus avant d'une distance de 10 fois la largeur de l'amas.

1320 AL

S Carinae

Géante rouge, variable de type Mira, des magnitudes 4,5 à 9,9.

1370 AL

Collinder 173

Quatrième plus brillant amas du ciel nocturne, de magnitude 0,6, d'une quinzaine d'étoiles, étalé sur 6 degrés dans la constellation Puppis, ce qui est le plus large étalement angulaire d'un amas à part celui de la grande ourse, et réellement le deuxième plus grand amas ouvert connu de la galaxie, de 58 AL de large, derrière Dolidze 25 à 20 550 AL de distance et 60 AL de large.

1 000-2000 AL

épaisseur du disque galactique

Dans cette épaisseur sont rassemblées la plupart des étoiles dans notre région de la galaxie (oubliant donc notamment le bulbe autour du centre galactique)

1 344 AL

Nébuleuse d'Orion

Plus proche lieu important d'intense formation d'étoiles (non pas le plus proche lieu de formation d'étoiles). Fait partie d'un complexe de nébuleuses bien plus large appelé le Nuage d'Orion, contenant aussi la boucle de Barnard, et la fameuse Nébuleuse de la Tête de cheval à 1500 AL.

1,4 kAL

R Scuti

Supergéante (K0 Ib), variable pulsante entre les magnitudes apparentes 4,5 et 8,8 en 144 jours. La plus proche et donc brillante des variables de type RV Tauri.

?

Dentelles du Cygne (Veil Nebula)

Rémanant de supernova datant d'il y a 5000 à 8000 ans, en forme de coquille étalée sur presque 4 degrés. Mais sa distance reste incertaine.

?

Col 69 (lambda ori)

Amas de magnitude 2,8 d'une vingtaine d'étoiles dans Orion.

1,5 kAL ??

Deneb (alpha cygni)

Supergéante bleue-blanche (A2), de magnitude apparente 1,25, c'est la plus lointaine étoile de première magnitude, environ 60 000 fois la luminosité du Soleil. Mais sa distance reste incertaine. Etoile variable des magnitudes 1,21 à 1,29, donnant son nom à son type de variabilité, multi-périodique.

1,6 kAL

V4641 Sgr (SAX J1819.3-2525)

Plus proche trou noir actuellement connu, émettant des rayon X en absorbant de la matière de l'étoile avec laquelle il forme un système binaire, ce qu'on appelle un microquasar.

1,6 kAL

Boucle de Barnard

La plus large nébuleuse du ciel, étendue sur dix degrés représentant 300 AL de large, couvrant la constellation d'Orion. Probable reste d'une supernova ayant eu lieu il y a 2 millions d'années

1,6 kAL

RX J0806

Système double le plus étroit connu: deux naines blanches de 0,5 masses solaires orbitant en 321 secondes (5,35 min) à 75000 km. Une des plus importantes sources d'ondes gravitationnelles de la galaxie, qui devrait fusionner en quelques centaines de milliers d'années.

1,6 kAL

NGC 3532

Amas de magnitude 3, d'environ 150 étoiles réparties sur presque 1 degré.

1,8 kAL

Wesen (delta canis majoris)

Supergéante F8 de magnitude apparente 1,83, absolue -6,87 (luminosité 50 000 Soleil)

2 kAL

R Hydrae

Quatrième étoile variable par ordre de découverte, de type Mira, allant des magnitudes apparentes 3,21 à 11 en 389 jours.

2 kAL

Largeur du bras d'Orion

Le Soleil étant à peu près au milieu de la largeur du bras d'Orion, c'est à peu près à 2 000 AL d'ici de chaque côté (vers le centre et vers l'extérieur de la galaxie) que se trouvent les minima de densité séparant les bras spiraux de la galaxie. Mais le nom donné à ce bras peut sembler étrange étant donné que non seulement le plan de la voie lactée ne fait que frôler la constellation d'Orion du côté de son bras levé vers les gémeaux, mais cette direction est précisément à l'opposé du centre galactique, et ne pointe donc nullement vers une extension du bras galactique où nous nous trouvons. En fait cela exprime le fait que les étoiles de la constellation d'Orion, et la nébuleuse d'Orion, se trouvent en plein dedans.

2,3 kAL

Nébuleuse de la Lyre (ring nebula, M57)

Célèbre nébuleuse planétaire de magnitude 9, âgée de seulement 1600 ans, large de 4 arcminutes (ou rayon de 1,3 AL).

2,4 kAL

VV Cephei

Etoile binaire à éclipse formée d'une hypergéante rouge M2, la plus grande étoile dont le diamètre ait été mesuré, 2640 fois le Soleil, transférant de sa masse à une étoile bleue (B0), chacune étant de 20 masses solaires.

3 kAL

Aludra (Eta Canis Majoris)

Supergéante bleue, variable de type alpha cygni entre les magnitudes 2,38 et 2,48, de 15 masses solaires, type B5 Ia, et 100 000 fois la luminosité du Soleil. En fin de vie, devrait exploser en supernova dans les prochains millions d'années.

?

Col 121 = Omicron CMa

Amas de magnitude 2,6 d'une vingtaine d'étoiles.

L'étoile Omicron2 Canis Majoris est une supergéantes des plus lumineuses connues, de magnitude 3, de classe B3, de luminosité 110 000 fois le Soleil, variable alpha cygni des magnitudes 2,98 à 3,04.

3,4 kAL

Nébuleuse de l'Insecte (NGC 6302)

Egalement appelée Punaise ou Fourmi, ou en anglais Butterfly (papillon), située dans le scorpion, plus lumineuse nébuleuse planétaire du ciel (=reste d'étoile morte sans supernova), mais rayonne surtout dans l'ultraviolet à cause de la température de surface exceptionnelle de son étoile centrale : 250 000 °. De forme bipolaire en deux lobes. De plus de 3 arcmin.

4 kAL

Rho Cassiopeiae

Supergéante 100 000 fois plus lumineuse que le soleil, mais à peine visible à l'oeil nu à cause de sa distance. Ou peut-être hypergéante 550 000 fois plus lumineuse que le soleil située à 10 ou 12 kAL. De magnitude apparente 4,52, de classe G2.

4,9 kAL

VY Canis Majoris

Hypergéante rouge de magnitude 7,95, simple, étoile qui pourrait être la plus grande actuellement connue, de rayon entre 1800 et 2100 le soleil (équivalent à l'orbite de Saturne). De luminosité bolométrique 450 000 fois le Soleil. De 15 à 25 masses solaires, qui reste de ce qui devait être une étoile bleue de 30 à 40 masses solaires.

Variable semirégulière de période 2200 jours.

4,9 kAL

Chi2 Orionis

Supergéante (ou hypergéante) bleue-blanche (B2), de magnitude apparente 4,63 suite à l'absorption par la poussière interstellaire sans laquelle la magnitude serait de 3,41. La luminosité bolométrique est de 410 000 fois le Soleil (chiffre venant immédiatement après VY Canis Majoris dans l'ordre des étoiles les plus lumineuses), la masse 35 à 40 fois, et le diamètre 59 fois. La donnée de sa distance suppose son appartenance à l'association Gemini OB1.

4,9 kAL

FSR 1767

Le plus proche de tous les amas globulaires, de 6,5 AL de diamètre, découvert seulement en 2006-2007, au sud de la constellation du scorpion, qui était caché par l'absorption interstellaire, le fond lumineux de la voie lactée et sa faible luminosité (il contiendrait 10 fois moins d'étoiles que M4, donc « seulement » une dizaine de milliers d'étoiles). Les amas globulaires sont généralement plus faibles que les amas ouverts malgré leur nombre bien plus grand d'étoiles car étant vieux, toutes leurs plus lumineuses étoiles sont mortes depuis longtemps (sauf les « blue straggler » issus de la fusion de plusieurs étoiles).

5 kAL

Herschel 36

étoile bleue O7 qui est la plus jeune étoile actuellement connue, de 10 000 ans.

5 kAL

Cygnus OB2-12

Hypergéante bleue de magnitude bolométrique absolue -12,2 soit plus de 6 millions de fois le Soleil, valeur proche de la limite théorique pour une étoile seule. Aurait une magnitude visuelle de 1,5 sans la poussière interstellaire, qui l'atténue à 11,4. Appartient à l'association stellaire Cyg OB2.


Nébuleuse Omega (M17)

De magnitude 6, de diamètre 15 AL et 800 masses solaires, contenant un amas de 35 jeunes étoiles.

5,9 kAL

NGC 6231

Amas d'une vingtaine d'étoiles contenant Zeta Scorpii, de magnitude totale 2,6 répartie sur 15 arcmin, vieux de 3,2 millions d'années, contient une étoile O8 de magnitude 4,71

6 kAL

Amas du canard sauvage M11

Le plus riche amas ouvert du catalogue Messier, 3000 étoiles (mais 100 d'après atunivers), magnitude 5,8, distance moyenne 1 AL entre 2 étoiles, 220 millions d'années d'âge, 14 arcmin de diamètre, constellation écu de Sobieski

6 kAL?

P Cygni

Supergéante B2, variable erratique (a été une nova de 3ème magnitude en 1600), de puissance (bolométrique) 500 000 à 900 000 fois le Soleil, que l'absorption interstellaire divise par 4, donnant une magnitude apparente 4,8 depuis 1715.

6 kAL

R Coronae Borealis

Supergéante jaune (G0) de magnitude 5,9 qui s'obscurcit à intervalles irréguliers (mois à années) jusqu'à la magnitude 14. Prototype de la classe d'étoiles variables de même nom (RCB).

6,3 kAL

Nébuleuse du Crabe

De 10 AL de large (4*6 arcmin) et de magnitude 8,4, c'est le reste d'une supernova ayant eu lieu en 1054 suivant le témoignage des astronomes de l'époque où elle était visible en plein jour pendant 23 jours, et à l'oeil nu encore deux ans. Avec donc un tout jeune pulsar au centre.

6,44 kAL

Boîte à bijoux (NGC 4755)

Amas ouvert dans la constellation de la croix du sud, visible à l'oeil nu (magnitude 4,2, 10 arcsec), fait d'étoiles de différentes couleurs (rouge et bleue).

6,8 ou 7,2 kAL ?

M4 (NGC 6121)

Deuxième plus proche amas globulaire connu, dans la direction du Scorpion, de magnitude 7,12 (obscurci par des nuages interstellaires), de quelque 100 000 étoiles réparties sur plus de 50 AL (faible densité pour un amas globulaire) mais la moitié de la masse est concentrée dans un volume de 16AL de diamètre.

7,2 kAL

SN 1006

Reste de supernova de type Ia ayant eu lieu en 1006, dont le pic de magnitude était de -7,5. La particularité de ce type de supernova, explosion d'une naine blanche, est de ne rien laisser en son centre, toute la matière étant éjectée par l'énergie des réactions nucléaires.

7,2 ou 7,5 kAL ?

NGC 6397

Troisième proche amas globulaire connu, de rayon 34 AL et de magnitude apparente 6,68 d'après wikipedia, 5,9 d'après seds.org ou 5,7 d'après atunivers, dans la constellation de l'autel, contenant environ 400 000 étoiles. Il y a plus de 150 amas globulaires connus orbitant autour de notre galaxie, sur un total estimé de 160 à 200. La galaxie d'Andromède pourrait en avoir 500.

Les amas globulaires avec leurs distances au centre galactique figurent dans ce tableau.

6,8/7,6 kAL

Double amas

NGC 869

NGC 884

Dans l'association Perseus OB1, entre les constellations de Persée et de Cassiopée.

NGC 869=h persei (mag 4,3 d'après atunivers, 5,3 d'après wikipedia) à 6,8 kAL, d'après wikipedia, âgé d'environ 19 millions d'années

NGC 884 = chi persei (mag 4,4 d'après atunivers mais 6,1 d'après wikipedia) à 7,6 kAL, âgé d'environ 12,5 millions d'années.

Chacun large de 30 arcmin soit environ 60 AL. Séparés de 0,007 radians soit 25 arcminutes en apparence, mais nettement plus distants dans la direction de la profondeur: quelques centaines d'AL de distance entre les deux, ce qui en fait encore des amas assez proches l'un de l'autre.

7,5 kAL

Nébuleuses du Coeur et de l'Ame (IC1805 - IC1848)

Nébuleuses à émission situées dans le bras de Persée de la galaxie, qui est le bras voisin vers l'extérieur du bras d'Orion. La nébuleuse du Coeur contient l'amas d'étoiles de même numéro IC 1805, qui est l'amas ouvert le plus massif connu de la galaxie avec 645 masses solaires.

7,5 kAL

Eta Carinae, Nébuleuse de la Carène

La nébuleuse de la Carène (NGC 3372) est de magnitude apparente 1 (une des plus brillantes du ciel, mais moins connue car située dans l'hémisphère sud) et contient 2 amas ouverts TR 14 et TR 16 (=amas d'Eta Carinae) parmi les plus lointains visibles à l'oeil nu, magnitudes 5,5.


Eta Carinae est une étoile bleue (B0 à B1), probablement double, une des plus brillantes étoiles du groupe local de galaxies, d'une centaine de fois la masse et la taille du Soleil, 5,5 millions de fois plus lumineuse en bolométrique (magnitude bolométrique -12,1), qui est très instable et éjecte beaucoup de matière par sa forte rotation proche de la rupture, ainsi que sa pression de radiation dans les directions polaires. A subi une fausse supernova (grande éruption) en 1843 avec une magnitude apparente de -0,8, qui en a fait la deuxième plus brillante étoile après Sirius, et qui a pu lui faire perdre 2 ou 3 masses solaires. Puis elle a été invisible à l'oeil nu entre 1900 et 1940. Elle continue régulièrement à éjecter environ 300 à 500 masses terrestres par an au point de rendre difficile une définition de sa taille.

Dans la même nébuleuse se trouve HD 93129, une étoile double, de deux énormes étoiles bleues 03 de 120 et 80 masses solaires. La plus grande est une des plus chaudes et lumineuses étoiles de la voie lactée, 5 500 000 fois la luminosité bolométrique et 25 fois la taille du Soleil, alors qu'elle est dans la séquence principale.

Les plus lointains amas ouverts visibles à l'oeil nu se trouvent dans la constellation de la Carène :

Collinder 228 (mag 4,4, à 7,2 kAL d'après ceci ou 10 kAL d'après cela),

IC 2581 (mag 4,3 ou 5 ?, taille 5'),

gem cluster (NGC 3293, de magnitude 4,7 à 8,4 kAL, de plus de 50 étoiles sur 10 arcminutes. )

8,8 kAL

NGC 6544

Quatrième plus proche amas globulaire, de magnitude 7,77, de diamètre apparent 9 arcminutes (23 AL).

9 kAL

V354 Cephei

Hypergéante rouge, une des plus grandes connues de 1520 fois la taille du Soleil.

10,5 kAL

Amas globulaire M22

De magnitude 6,17 d'après wikipedia mais 5,1 d'après seds.org et atunivers ce qui en ferait le troisième plus brillant du ciel. Dans le Sagittaire. Large de 32 arcmin comme la pleine lune soit 100 AL. Contient une nébuleuse planétaire, parmi seulement 4 nébuleuses planétaires connues dans les amas globulaires de la voie lactée.

12 kAL

Rho Cassiopeiae ?


12 kAL

épaisseur du disque épais

où s'étend le gaz, et peuplé de vieilles étoiles dont le passage rapide au voisinage du soleil ne constitue que 4% de ce voisinage.

13 kAL

Amas globulaire NGC 6752

De magnitude 5,4 dans la constellation du Paon, un des plus brillants du ciel de l'hémisphère sud.

13 kAL

1E 2259+586

Le plus proche magnétar (type d'étoile à neutrons).

12-16 kAL ?

Westerlund 1

L'amas de jeunes étoiles le plus massif et compact du groupe local, et seul superamas d'étoiles de la voie lactée actuellement connu, largement effacé par l'absorption interstellaire.

16 kAL

Omega Centauri

Le plus grand et lumineux amas globulaire de notre galaxie, de magnitude apparente 3,7, plus brillant encore en apparence que la galaxie d'Andromède, et concentré sur 36 arcminutes, contenant plusieurs millions d'étoiles, d'environ 5 millions de masses solaires et de 90 AL de rayon. Il semble abriter un trou noir de masse intermédiaire. La diversité de l'âge des étoiles semble indiquer qu'il s'agit du reste du noyau d'une petite galaxie qui a été incorporée à la nôtre.

16,7 kAL

47 tucanae (NGC 104)

Deuxième plus lumineux amas globulaire, dans la constellation Tucana, de magnitude apparente 4,9 d'après wikipedia, 3,95 d'après atunivers ou 4,03 d'après seds.org. De coeur dense et lumineux. Large de 31 minutes d'arc =150 AL. Voir liste des amas globulaires.

17 kAL

XTE J1550-564

Autre microquasar (système binaire formée d'une étoile et d'un trou noir qui aspire la masse de l'étoile en un disque d'accrétion). Voir une liste de microquasars

20 kAL

SN 1604 (supernova de Kepler)

Lieu de la dernière supernova clairement établie dans notre galaxie, observée par Kepler. La précédente étaift SN 1572.

24,5 kAL

M5 (NGC 5904)

Amas globulaire important dans la constellation du Serpent, de magnitude 6.65, 23 arcmin (165 AL), environ 500 000 étoiles.

25,1 kAL

M13

Autre amas globulaire dans la constellation d'Hercule, magnitude 5,8, diamètre 23 arcmin ou 145 AL.

25 kAL

Etoile du Pistolet

Proche du centre galactique, découverte seulement en 1990 à cause des poussières interstellaires qui la cachent complètement en lumière visible. De 200 masses solaires, peut-être 4 millions de fois plus lumineuse que le Soleil, elle aurait perdu une dizaine de masses solaires en éruptions il y a 4000 à 6000 ans.

28 kAL

Centre galactique

Dans la constellation du Sagittaire, à la limite de la constellation Ophiuchus et tout près du Scorpion, à cinq degrés et demie au-dessous du plan de l'écliptique: RA 17h45m40.04s, Dec -29° 00' 28.1" (J2000 epoch)

Le trou noir central d'environ 4 millions de masses solaires (presque la masse d'Omega Centauri), et donc de rayon 15 Gm ou 50 secondes lumière (11 fois la taille du Soleil – le calcul du rapport de cette masse au volume d'une boule de ce rayon, donne environ 4200 g/cm3, ce qui n'a pas de signification physique car le trou noir n'est constitué d'aucune matière), et de moment cinétique très important, est densément entouré de nombreuses étoiles (10 millions dans un rayon de 1 AL ? ce qu'on appelle le bulbe central) obscurcies par les épais nuages qui nous en séparent, mais qu'on a pu observer dans l'infrarouge, le submillimétrique, les ondes radio et les rayons gamma. En particulier une étoile nommée S2 de 15 masses solaires orbite en 15 ans le trou noir central suivant une orbite très excentrique, approchant à 17 heures-lumière à 5000 km/s, et s'éloignant à 10 jours-lumière. Un autre trou noir de 1300 masses solaires se trouve à 3 AL du trou noir central.

Se déplace à 552 km/s par rapport au rayonnement de fond cosmologique vers la constellation de l'Hydre.

Le Soleil se déplace par rapport au centre galactique à 251 km/s, dans le sens des aiguilles d'une montre vue du pôle nord galactique, autrement dit ce qu'on appelle pôle nord galactique est d'orientation opposée par rapport au sens de rotation galactique, en comparaison du lien entre pôle nord et sens de rotation terrestre. Lle mouvement orbital du Soleil dans la galaxie est donc dirigé vers entre les constellations Céphée et Lacerta.

La Voie Lactée serait une spirale barrée, dont la barre aurait une longueur de 25 000 AL

39 kAL

XTE J1739-285

Etoile à neutrons la plus rapide connue à 1122 révolutions par seconde

30-50 kAL ?

LBV 1806-20

Etoile de plus grande brillance absolue connue, 38 millions de fois celle du Soleil, située dans la direction du centre galactique, mais dont la lumière est obscurcie par le milieu interstellaire. Plus de 200 fois la masse du Soleil, ce qui est difficilement explicable car dès 200 masses solaires lors de la formation d'une étoile, le rayonnement repousse le nuage environnant et ne lui permet donc pas de s'ajouter à l'étoile.

50 kAL

SGR 1806-20

Le plus puissant magnétar connu, avec un champ magnétique de plus de 10 puissance 15 Gauss qui le 27 décembre 2004 a engendré la plus puissante explosion enregistrée depuis la supernova SN 1604, plus puissante que la pleine lune et de magnitude absolue -29 sous forme de rayons gamma (la lumière visible étant totalement obscurcie).


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