f ∈Mor(E,F) ∧ (f : E ↔ F) ∧ f -1∈Mor(F,E).
Cela sera ensuite généralisé à d'autres catégories (abstraites), où les autres concepts suivants sont directement applicables.
Deux objets E, F sont dits isomorphes (l'un à l'autre) s'il existe
un isomorphisme entre eux. C'est un prédicat d'équivalence (il se comporte comme une
relation d'équivalence
sur la classe des objets de cette categorie).
La classe d'isomorphisme d'un objet dans une catégorie, est la classe de tous les objets qui lui
sont isomorphes. Alors une classe d'isomorphisme d'objets, est une
classe d'objets qui est la classe d'isomorphisme d'un objet qui s'y trouve
(indépendamment du choix).
Un automorphisme d'un objet E est un isomorphisme de E vers lui-même:
Automorphisme ⇔ (Endomorphisme ∧ Isomorphisme)
∀x∈Enr, x∈rE ⇔ f⚬x∈rF.
Si f ∈MorL(E,F) préserve fortement toutes les structures (E = fL⋆(F)) on l'appellera un pré-plongement. La construction de l'ordre quotient d'un préordre (2.9) constitue un exemple général de pré-plongement.Pour toute partie A ⊂ F d'un système relationnel F, on définit sa structure par restriction: A = F ∩ LA. C'est la seule structure sur A telle que, de façon équivalente,
De IdA∈MorL(A,F), on déduit pour tous systèmes N, MorL(A,N) ⊂ {g|A | g∈MorL(F,N)} mais généralement sans égalité (détails en 3.8).
Isomorphisme ⇒ Plongement élémentaire ⇒ Plongement ⇒ Morphisme injectif
Un sous-système élémentaire d'un système F est un A⊂F tel que IdA : A ↪ F est un plongement élémentaire, autrement dit la valeur de toute formule à paramètres dans A est la même que ses quantificateurs soient tous de domaine F ou tous de domaine A.
Equivalence élémentaire. Différents systèmes sont dits élémentairement équivalents,
s'ils ont toutes les mêmes propriétés.
L'existence d'un plongement élémentaire entre
systèmes implique qu'ils sont élémentairement équivalents.
Les plongements élémentaires non surjectifs, et généralement la diversité des
systèmes élémentairement équivalents mais non-isomorphes, jouent des rôles spéciaux dans
les études des fondements des mathématiques de haut niveau, comme on verra avec le paradoxe de Skolem et les
modèles non-standard
de l'arithmétique. Cependant, ils sont ignorés par la pratique courante des mathématiques,
en raison de leur artificialité (la difficulté à les trouver).
Voici un aspect de ces «difficultés» qui est très facile à prouver. Si un plongement élémentaire
f : E ↪ E est invariant alors il est surjectif, donc un automorphisme:
∀M⊂EE, ∀F⊂℘(E), M ⊂ EndFE ⇔ (∀f∈M, ∀A∈F, f[A] ⊂ A) ⇔ F ⊂ SubME.
Rassembler toutes les arités forme la correspondance de Galois (End, Inv) avecInv = ⊓n∈ℕ Inv(n) : ℘(EE) → ∏n∈ℕ ℘(RelE(n)) ⥬ ℘(RelE).
Cette notion d'« invariance » est a priori distincte de celle précédemment introduite et utilisée ci-dessus (définissabilité sans paramètres) ; pourtant, les deux sont liées, et des versions de celles-ci se trouveront effectivement liées par des implications, voire des équivalences dans certains cas. Cela est essentiellement dû au fait que le concept de définissabilité sans paramètres est une fonction de clôture qui, pour un ensemble donné de "symboles primitifs", donne l'ensemble de tous les symboles qu'il engendre via le processus de définition, et peut donc être comparée à d'autres fonctions de clôture telles que Inv ⚬ Ind.∀x∈LE, ∀y∈F, (Lf(x),y) ∈ F ⇒ ∃z∈E, f(z) = y ∧ (x,z)∈E.
De façon équivalente, ∀A⊂LE, f[E⋆(A)] = F⋆(Lf[A]) ce qui implique ∀A⊂E, f[E⋆(LA)] = F⋆(L(f[A])).(φF⚬Lf = f⚬φE ∧ Inj f) ⇒ ∀(x,y)∈LE×E, f(y) = φF(Lf(x)) ⇒ y = φE(x).
De même, on peut vérifier directement que tout morphisme injectif d'un système sériel vers une algèbre partielle, ou d'un système surjectif vers un système injectif, est un plongement.
Réciproquement, si f est un pré-plongement et (E est surjectif, ou un
sE est injectif pour l'un de ses arguments) alors f est injectif.
Les morphismes bijectifs entre algèbres sont des isomorphismes. Cela peut aussi se déduire
par
(Lf)-1 = L(f -1) ∴ φE ⚬ Lf -1 = f -1 ⚬ f ⚬ φE ⚬ Lf -1 = f -1 ⚬ φF ⚬ Lf ⚬ Lf -1 = f -1 ⚬ φF.
∀A⊂E, E⋆(LA)
⊂ A ⇒ F⋆(L(f[A]))
⊂ f[A]
∀A∈ SubLE,
f[A] ∈ SubLF
Images d'algèbres. Pour deux L-algèbres E,F, ∀f ∈MorL(E,F), Im f ∈ SubLF.
Preuve : φF[LIm f] = φF[Im Lf] = Im (f⚬φE) ⊂ Im f ∎Préimages de parties stables. ∀f∈MorL(E,F), ∀B∈SubLF, f⋆(B) ∈ SubL E.
Preuve. Soit A=f⋆B.Proposition. Pour tous L-systèmes E, F, ∀f ∈MorL(E,F),
Donc quand f est plein (en particulier quand E, F sont des algèbres) on a les égalités:
f [MinLE] = MinLF
∀A⊂E, f [〈A〉L] =
〈f [A]〉L.
Other languages:
EN : 3.4.
Special morphisms